[EN JEU] : A l'auberge de Oze

*Une troupe harassée et déconfite par une suite ininterrompue d'attaques d'orques sous un soleil de plomb affectant la contrée du Mordor du Sud depuis plusieurs jours, arrive devant l'auberge d'Oze escortée de quelques faës et faunes semblant aussi curieux que méfiants de cette troupe disparate de soldats de Gondor, d'espigouliens forts en gueule et de divers aventuriers.

Provençal le Gueux, dans son armure rutilante interpelle une fée qui se tient devant l'auberge d'Oze*
"Oh toi, difforme manante que la nature n'a point gâté, nous accorderais tu assistance et hospice dans ton bouge indigne des nobles chevaliers qui m'accompagnent ? Ou faudra t'il que je t'occisse, te rendant un fier service en interrompant le chemin de croix que semble être la vie pour toi en même temps que je liberrais le chemin qui mène à la porte de cette auberge ?"

*Alors que le visage de Provençal le Gueux eu changé plusieurs fois de couleur, ressemblant tour à tour à un chou fleur, à un bouquet de lilas et au dos d'un crapaud baveux avant que sa moustache pointue ne reprenne sa place sous son casque, la reine des fées d'Oze accueillit la troupe avec ses mots.*

"Mes amis, je vous félicite d'avoir trouvé le royaume féérique d'Oze, témoignant la pureté de vos cœurs. Si sans doute la bouche du chevalier est tordue son cœur est des plus purs. Soyez rassurés maintenant, vous êtes ici en sécurité. Déposez vos armes et vos armures, montez dans notre maison commune boire quelques verres et soigner vos blessures."

Les règles du jeu : Descriptions en "marron" entre étoiles **, dialogue en italiques , chacun son personnage (sauf les zorgas).
Pour Gildas : Athor est encore un soldat gondorien "normal"

Don Camille, en montant les marches menant a l auberge , maugrait: "coeur pur ,coeur pur, ...faudrait voir a pas deconne la , Peppone est la quand meme"

Gondoriens!!! Halte!

*s'approchant de Wolfhound, le capitaine de la compagnie des loup, Rhunic discute quelques instant avec lui. Puis se retournant vers ses hommes*

Athor! Tu prendras le premier tour de garde. On viendra te relever quand on aura fini de se substenter.

*sentant bien qu'il venait de perdre une partie de son auditoire*

Athor! tu gardes là. On revient quand on a fini de manger! Soldats, bien que les donzelles m'ont l'air peut farouches ici, n'oubliez pas que vous êtes des soldats du Gondor! Faites honneur à la Cité Blanche! REPOOOO!

*La petite troupe se disperse gaiement. Rhunic lançant une oeillade à une bien jolie petite nymphe peu farouche penchée sur la margelle de la fontaine...

*Aprés avoir conté fleurette à la jeune nymphe, pas trés coopérative d'ailleur, Rhunic entre à son tour dans l'auberge. Voyant celle-ci fort bien remplie, il se trouve une petite place entre deux mercenaires de la compagnie du Loup*

Qu'est ce que vous buvez de beau les gars? Elles ont de la zanizette dans le coin les belles?

Nombre de messages : 20 Age : 48 Date d'inscription : 21/03/2011

*Dehors, devant l’auberge, Athor s’est installé. Il a posé son barda contre le mur, s’est calé les fesses contre un pilier de bois. Il reste les armes à la main quand-même, mais au repos. Pour passer le temps, il commence à chanter à voix basse:*

« Sur un chemin chantaient à cœur fendre,
Pour leurs tulipes au marché aller vendre,
Trois belles filles bien girondes,
Une brune, une rousse et une blonde :

Avons goûté aux laids Haradrim
Pas étonnant toujours qu’ils se griment
Ah ! Mais !
Parlez-moi plutôt
Du fier peuple du Gondor
Dont les membres sont si forts !
J’en voudrais un sous la main
Ca m’changerait de mon coquin !

Avons tâté des tous petits vits
Les frétillants limaçons des Hobbits
Ah ! Mais !
Parlez-moi plutôt
Du fier peuple du Gondor
Dont les membres sont si forts !
A un de ces hommes sans peur
Pour rien j’y donnerais ma fleur !"

*A ce moment là, une petite fée qu’il n’avait ni vu ni entendu malgré sa garde encore vigile, le surprend en le tirant par le bas de la tunique règlementaire.*

- Ben alors, toi, tu ne vas pas te mettre autour de la table avec les autres ? Tu préfères chanter des chansons à tes armes de fer ?
- Naon. Faut bien qu’y en ait un qui garde les miches des autres. C’est comme ça, dans l’Armée du Gondor. On obéit aux ordres et pis surtout, on est soldats, camarades, frères d’armes… Tu vois, la prochaine fois ça sera mon tour de m’amuser… il paraît que les Espigouliens ont ramené de la zanizette, ça serait dommage de passer à côté !
- Tiens, alors, prends. C’est comme dans ta chanson.

*Elle lui tend une petite pâquerette.*

- Ah ah ! T’es vraiment mignonne, toi ! C’est pas vraiment la même chanson, tu sais !
- Comment ça ?
- Wouaf. Laisse tomber, va. C’est gentil en tout cas, j’ai pas l’habitude qu’on m’offre des fleurs, dans l’armée c’est plutôt des gnons qu’on reçoit. Allez, de la part d’une fée, ça devrait me porter bonheur ! Là pour le coup, je sens qu’il ne va rien m’arriver de mauvais, même si à mon avis, on va vers de la sérieuse filoche…

*La fée, tout d’un coup très sérieuse, le regarde intensément, puis prend un air de plus en plus soucieux, puis tout à fait désolé. D’une petite voix triste, elle lui lance en s’éloignant :*

- Bonne nuit monsieur le soldat ! Et adieu, Athor !
- De quoi ? Comment tu connais mon nom, drôlesse ?

*Mais la délicate créature a déjà disparu. Avec un léger frisson, Athor chasse d’un revers de main un commencement de funeste appréhension, crache un gros glaviot, s’éclaircit la voix et reprend sa chanson, plus très sûr d’où il en était :*

« Ah ! Mais !
Parlez-moi plutôt
Du fier peuple du Gondor
Dont les membres sont si forts !
Je lui tendrai offerte ma tulipe
Avec sa tige bien serrée dans ma lippe ! »

*Les sourcils froncés sous le lourd heaume de cuir orné d’une grande crête de crin de cheval (gagné aux dés à un cavalier du Rohan passablement émeché), il reprend patiemment sa garde, attendant la relève.*

*dans l'auberge, malgré le brouhaha ambiant, tous entendent flotter dans l'air une chant paillard. Étonnamment tous, petit à petit, reprennent en cœur cette douce mélodie*

Ah! Mais!
Parlez-moi du Gondor
Dont les membres sont si forts!
Je lui tendrai offerte ma tulipe
Avec sa tige serrée dans ma lippe!

*rapidement, les verres de zanizette sont levés et s'entrechoquent avec vigueur. Les soldats, gondoriens et mercenaires, se lancent dans de redoutables défis de rots bruyants et de jet lointain de glaviots. L'ambiance prend très.. vite le chemin des salles de garde des royaumes. Rhunic, en bon sergent du Gondor, laisse faire, sachant que tout homme se doit de lacher la pression avant d'affronter les dangers du Mordor. Saisissant une écuelle et une chope de zanizette, sort*

Tiens Athor, profite aussi de l'hospitalité de ces charmantes fées.

*s'asseyant sur une pierre au soleil, Rhunic déguste sa zanizette, le regard songeur, tourné vers le terrifiant mont de Bure*

Nombre de messages : 20 Age : 48 Date d'inscription : 21/03/2011

*Athor se saisit prestement de l'écuelle et de la chope de zanisette avec un air goulu.*

Merci sergent ! c'est pas de refus ! Dites-donc, elle sont charmantes mais bizarres les fées quand-même ! Y'en a une qui vient de m'offrir une fleur, et pis après elle m'a dit "bonne nuit", là en plein soleil, et pis je sais plus quoi... je t'avoue qu'elle a même réussi à me foutre un peu les jetons ! Pas méchante, hein... mais bizarre.

*Il sirote un peu du divin nectar avant de reprendre, l'air plus sombre:*

Vous pensez qu'on va s'en tirer mieux que les précédents ? Paraît qu'on en revient que les pieds devant, ou alors complètement dingo...

T'as pas tord pour les donzelles. Aussi belles que des elfes mais aussi bizarre! La magie imprègne ce lieu étrange et franchement, je ne souhaite pas m'y attarder plus que nécessaire.

finissant le fond de sa chope

tu sais ce Don Camille avance dans la lumière de Mänwe. Quand il m'a parlé à Sisteroun, j'ai eu une drôle d'impression. A la fois la crainte d'un tuc qui me dépasse mais aussi quelque chose de rassurant comme le sein maternel. Tu vois? Alors franchement, c'est sûr que ça va pas être de la tarte. Mais c'et aussi pour ça qu'on est là. Qui mieux, que des soldats de la Cité Blanche, peut affronter les dangers du Mordor?...
Bon c'est pas tout ça mais on a encore une grosse journée de marche devant nous. Je vais aller avertir les autres. Il serait bon qu'on se remette en route rapidement

regardant l'horizon vers le terrifiant pic de Bure

Surtout que le temps à l'air de tourné mauvais...